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Nos différentes logiques.

Il existe en nous plusieurs logiques qui nous font appartenir à différents groupes ou réseaux sociaux. Ces logiques coexistent et expliquent en partie nos comportements.

L’appartenance multiple.

1. L’identité.

L’appartenance multiple désigne le fait qu’un individu, dans la société appartient à plusieurs réseaux, à plusieurs groupements socioprofessionnels. Ce fait est devenu prépondérant dans la période contemporaine en raison de la multiplication des réseaux sociaux. Ainsi dans un collectif on doit considérer chaque membre en fonction de son appartenance à différentes communautés. Cela modifie sensiblement l’approche classique des identités individuelles ou collectives dans lesquelles une conviction ou une croyance pouvait fédérer les individus. L’appartenance multiple montre qu’il existe souvent plusieurs logiques, sociale, culturelle, professionnelle, qui coexistent chez un individu et en expliquent, en partie, le comportement et l’activité.

2. Le groupe.

On peut définir les groupements socioprofessionnels selon trois grands principes. Tout d’abord un groupe se manifeste par les liens que les personnes ont entre elles (relations affinitaires). Ensuite il se définit à partir d’une relation de distinction ou d’opposition (projet). Enfin un groupe se construit par la complémentarité des rôles que ses différents membres peuvent exercer (collaboration). Ces trois principes fonctionnent simultanément et influencent la manière dont les individus exercent leurs activités. Au sein d’un collectif, les membres travaillent en fonction de relations affinitaires, de distinctions marquées, comme dans les coalitions, et de coopérations nécessaires. L’appartenance multiple marque le fait qu’un acteur social passe de plus en plus fréquemment d’un principe de groupement à un autre.

3. La structure sociale.

Certains courants de la sociologie placent comme éléments fondamentaux de la structure sociale des ensembles d’individus (approche holistique). Ils appellent ces ensembles des cercles sociaux et essaient d’en caractériser l’existence et le fonctionnement avec précision. Ces cercles sont variés et chaque individu appartient à plusieurs d’entre eux. Une telle approche s’oppose à l’individualisme méthodologique qui prétend que tout phénomène social résulte d’abord des comportements individuels. Aussi l’explication d’une réalité collective qu’elle soit sociale, politique ou professionnelle passe nécessairement par la mise au jour des intentions et actions des individus. L’idée d’appartenance multiple met à mal l’opposition entre holisme et individualisme, elle pose en des termes nouveaux la question de l’identité sociale.

Pour conclure :
Parce que nous avons diverses appartenances, cela nous amène à une approche nouvelle sur les rapports entre l’individu et les collectifs et cela interroge sur la notion d’identité sociale.

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